Quelle que soit la nature du projet (atelier d'expression corporelle à vocation scolaire ou thérapeutique, préparation d'un spectacle...) le travail a toujours pour objet de développer chez le sujet des capacités créatives (communiquer, imaginer, improviser) servies par des capacités d'exécution (souplesse, rapidité, endurance, latéralisation, coordination, dissociation). Ces capacités constituent un champ de travail à explorer dans une grande variété de situations pédagogiques.
Il faut amener l'enfant à utiliser l'ensemble des techniques qui mettent en jeu son corps comme élément de langage. Le corps est ici une matière à modeler, à organiser, en s'appuyant sur le rythme, l'équilibre, la symétrie et les contrastes, l'investigation spatiale.
Le travail spécifique avec le masque de comédie est, de ce point de vue, irremplaçable, en ce qu'il autorise, à travers un relatif anonymat, une levée des interdits et qu'il libère chez l'acteur ainsi débarassé des inhibitions ordinaires, un formidable potentiel d'actions et de jeu.
Le masque permet une spectaculaire émancipation de l'acteur physiquement transformé. Mais la représentation qu'il construit alors de lui-même et la facilité d'accepter à ce moment le regard de l'autre l'amènent, dans le cadre des situations imposées, à produire une performance étonnante.
Sur le support choisi, fabrication de son masque, d'après la technique Donato Sartori.
Séances de 40 minutes pour les 5/8 ans, séances de 1 heure 30 pour les 8/16 ans.
Les groupes ne peuvent être composés de plus de 13 enfants.
Dans le cadre d'un spectacle, l'atelier doit prévoir 14 heures pour mettre en scène les personnages et préparer les enfants à jouer ensemble, à partir des textes et dialogues empruntés à un auteur ou élaborés avec les responsables de la structure, les enseignants.